Le château de verre · Jeannette Walls
samedi, janvier 03, 2015Ouais, bon, c'est bien beau les nouveautés, mais il ne faut pas oublier ce qui est passé sans faire de bruit! Sur ce, sans en faire un catégorie, je parlerai ici, à l'occasion, de romans pour grands que j'ai découverts récemment et beaucoup aimés.
De son
enfance hors normes, la journaliste new-yorkaise Jeannette Walls a gardé le
secret. Mais un soir, en quittant Park Avenue en taxi pour se rendre à une
soirée, son passé la rattrape: dans la rue, elle aperçoit sa mère en train
de fouiller dans une benne à ordures. Jeannette ne descendra pas du taxi pour
lui parler. Elle décide plutôt de se raconter.
Les
départs précipités de ville en ville, le froid, la faim, la misère.
L'alcoolisme et les absences du père, inventeur loufoque et chercheur d'or
aviné. La douce folie de la mère, artiste déjantée en quête de sensations
fortes, qui refuse d'assumer les besognes du quotidien.
De
l'égoïsme de ces deux marginaux, Jeannette a souvent souffert. Mais quel enfant
n'a jamais pu caresser un guépard au zoo, recevoir une étoile pour son
anniversaire ou rêver sur les plans d'un château de verre en plein désert? De
l'absolue liberté de ces deux anticonformistes, les enfants Walls ont, plus que
la faim ou la honte, hérité d'un insatiable appétit de vivre…
Un
inoubliable portrait de famille, récit d'une enfance hors du commun, abreuvé
par les mythes fondateurs de la culture américaine, mais aussi de l'envers de
l'American dream. Un témoignage poignant, un chant d'amour déchirant d'une
enfant pour ses parents. Bouleversant.
Le château
de verre, Jeannette Walls, Pocket, 441 pages, 2009 (première édition
française: Robert Laffont, 2008).
★★★★★
7 commentaires
Il est dans la pile en version originale depuis quelques années... tu me donnes le goût de le sortir de là!
RépondreSupprimerHop! Il est temps de le sortir de la pile. Ça vaut vraiment le coup. Tu m'en donneras des nouvelles. D'autant plus que je l'ai lu en traduction et toi en VO.
RépondreSupprimer"les enfants Walls ont [...] hérité d'un insatiable appétit de vivre…"
RépondreSupprimerFinalement n'est-ce pas l'un des plus beaux cadeaux que des parents puisse faire ?
Rien à ajouter à cela, Astor. Ça dit tout!
RépondreSupprimerHon il me semblait avoir déposé mes petits mots. Mmm'enfin pas grave. J'écrivais simplement que ton billet venait de titiller mon envie à me procurer ce livre.
RépondreSupprimerSuzanne, il vaut vraiment le détour. Je t'encourage!
SupprimerLou c'est vraiment très chou !
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