Nouveautés printanières 2017 · Repérage
lundi, avril 17, 2017
Enfin
le printemps… Oui, enfin! Le plaisir de lire au grand air sera bientôt chose possible.
Je sais que pour vous qui habitez de l’autre côté de l’océan, ce plaisir est
déjà consommé depuis un petit bout. Chanceux! Mais pour nous, l'attente n’en finit plus de finir.
De grosses pointures paraissent ces mois-ci. Des auteurs que je suis à la trace, et d’autres dont les romans piquent ma curiosités. Petit topo sur les romans et recueils de nouvelles qui rejoindront ma pàl et d'autres parutions qui me font très envie. Pour ce qui est des parutions québécoises, je ferai le tour dans un prochain billet.
De grosses pointures paraissent ces mois-ci. Des auteurs que je suis à la trace, et d’autres dont les romans piquent ma curiosités. Petit topo sur les romans et recueils de nouvelles qui rejoindront ma pàl et d'autres parutions qui me font très envie. Pour ce qui est des parutions québécoises, je ferai le tour dans un prochain billet.
mes incontournables du printemps
LES MANDIBILES: UNE FAMILLE,
2029-2947 – LIONEL SHRIVER – BELFOND
Après Il faut qu'on parle de Kevin
ou Big Brother, le grand retour de Lionel Shriver avec un nouveau roman aussi
inattendu qu'explosif. Avec une qualité d'écriture rare et une acuité glaçante,
elle nous livre sa vision de notre monde et surtout de son avenir, et nous met
en garde contre les dérives actuelles qui pourraient bien avoir des
conséquences terrifiantes. Aux États-Unis, en 2029. Les États-Unis ont élu leur
premier président latino, l'Espagnol est devenu la première langue du pays,
l'Indonésie a annexé l'Australie et Poutine est toujours au pouvoir. Comme
toutes les familles américaines, les Mandible subissent la crise économique. La
situation est grave mais pas désespérées: certes, les légumes sont devenus
hors de prix, l'eau est une denrée rare, même le papier toilette est soumis à
la plus grande rigueur, mais les comptes du patriarche sont bien garnis,
l'heure de l'héritage est proche. C'est alors que le Président Alvarado annonce
la faillite des États-Unis: l'argent des particuliers est réquisitionné, les
seniors sont expulsés de leur maison de retraite, les salaires ne sont plus
versés. La maison de Florence Mandible devient le dernier refuge de toute la
famille. Mais combien de personnes peuvent vivre en totale promiscuité dans une
petite maison de Brooklyn? Combien de temps avant que la solidarité entre ses
habitants ne laisse place à la colère, à la haine? Avant que la famille
Mandible ne s'écroule, comme le reste du monde qui l'entoure?
ENTRE EUX – RICHARD FORD – DE
L’OLIVIER
En deux textes qui se répondent – «Au loin je me souviens de mon père» et «À la mémoire de ma mère» –, Richard
Ford retrace la vie de ses parents: celle de son père, représentant de
commerce sur les routes une bonne partie du temps jusqu’à sa mort prématurée;
et celle de sa mère, qui, après une enfance banale en Arkansas, le mariage et
la naissance de son enfant, souffre des années de solitude, puis d’un cancer.
Richard Ford, qui se trouve «entre eux», entre son père et sa mère, décrit ces
deux existences dans ce qu’elles ont de plus banal et de moins extraordinaire,
et pose la question: que reste-t-il d’une vie vécue? En marge de ses grands
romans, ce livre sensible est l’hommage bouleversant d’un grand écrivain à ses
parents, mais aussi une clé pour la compréhension de son œuvre.
DES DIEUX DANS PITIÉ – CHRISTOS TSIOLKAS – BELFOND
Après La Gifle et Barracuda,
quinze textes forts, noirs, subtils pour provoquer le lecteur, le forcer à
s'interroger sur ce monde occidental décadent, chaotique, où ne brillent que de
rares étincelles d'humanité, où chacun cherche à étendre son pouvoir sur
l'autre; où nous tous avançons, quoi qu'il en coûte, tels des dieux sans
pitié. Âmes sensibles, s'abstenir. À Melbourne, à New York, en Jordanie et
encore ailleurs, des années 1990 à nos jours. Chacun pour soi, qu'on le veuille
ou non. Serait-ce ça la vie? Quand les amitiés d'antan se brisent et laissent
place à la vie d'adulte, aux contacts sporadiques et lointains; quand l'être
aimé apparaît sous un tout autre jour, que la colère laisse place à l'amertume,
puis aux remords et à la peur d'être seul. Ce serait ça, la vie, des gens qui
s'éloignent et qui s'aiment malgré tout, comme cette mère, perturbée de voir
son fils devenir un homme; comme ce jeune homo venu avec son compagnon au
chevet de son père mourant du sida; comme ce fils qui lave les fesses crottées
de son père, malade d'Alzheimer... Ce serait ça, la vie, des étincelles
d'humanité, dans la noirceur et la violence...
LUNE COMANCHE – LARRY MCMURTRY – GALLMEISTER
À la frontière du Mexique,
au cœur d’un Texas désertique où quelques colons tentent d’importer la
civilisation, de grands guerriers se font face. Le puissant chef comanche
Buffalo Hump prouve que son peuple est loin d’être asservi tandis que de
l’autre côté de la frontière, Ahumado, mystérieux brigand, sème la terreur.
Face à eux, Gus McCrae et Woodrow Call, Texas Rangers mal équipés et
sous-payés, officient sous les ordres du fantasque capitaine Inish Scull. Dans
cette partie des États-Unis, l’Histoire est en marche, laissant ces combattants
blancs et Indiens vivre les ultimes aventures d’un Ouest encore sauvage.
LA DENT DU SERPENT – CRAIG JOHNSON – GALLMEISTER
Toute cette affaire n’avait au départ l’air de rien:
un gamin fugueur qui se réfugie dans un cabanon et se nourrit en se servant
dans les placards d’une vieille dame. Mais quand le shérif Walt Longmire essaie
de ramener Cord chez lui, il se retrouve face à une propriété gardée par des
miradors qui abrite une communauté polygame. Et tout ce petit monde, orchestré
par un patriarche habile et un homme de main au passé trouble, affirme ne rien
savoir de l’adolescent. Le shérif s’engage alors avec son équipe dans une
enquête très glissante dont ils ne ressortiront pas indemnes. La dent du serpent place le shérif du comté le
moins peuplé de l’État de moins peuplé des États-Unis face au pire des
adversaires qu’il ait jamais eu à affronter.
POUR CELLE QUI EST ASSISE DANS LE NOIR À M’ATTENDRE
ANTONIO LOBO ANTUNES – CHRISTIAN BOURGOIS
Avec ce nouveau livre
(le vingt-septième, si l’on excepte les volumes de chroniques), c’est dans la
nécropole d’une vieille actrice de théâtre qu’António Lobo Antunes nous fait
pénétrer. Recluse dans un appartement de Lisbonne, confiée par le neveu de feu
son second mari aux bons soins d’une employée de maison, elle-même très âgée,
elle vit ses dernières heures. Celle qui a fait une carrière plutôt modeste sur
les planches sent progressivement la parole se refuser à elle. C’est tout le
réel qui semble lui échapper et elle est même persuadée qu’elle commence à
disparaître des miroirs. Tandis que son corps s’avoue vaincu, son esprit vit au
rythme des soubresauts de sa mémoire chaotique. Les souvenirs resurgissent,
épars, hétéroclites, comme autant d’éclats qui viennent cribler sa conscience
altérée: épisodes de l’enfance passée dans le sud du Portugal, à Faro, moments
de tendresse avec ses parents, petites et grandes misères de la vie de couple
avec ses maris successifs, petites et grandes humiliations pour trouver sa
place dans la capitale et dans le monde du théâtre... Comme à son habitude, Lobo
Antunes déploie une multitude de récits simultanément, et non successivement:
il tisse une infinité de fils, passant d’un personnage à l’autre, d’une époque
à l’autre, d’un narrateur à l’autre, avec une liberté effrontée et une
impressionnante virtuosité.
des tentations, encore et encore…
LE CŒUR SAUVAGE – ROBIN MACARTHUR –
ALBIN MICHEL
«Je ne veux pas
descendre à la rivière avec ma mère. Et pas non plus vivre à seize ans dans ce
no man’s land aux forêts mi-résineuses mi-caduques du Nord-Est américain où
nous sommes nées toutes les deux: soixante-cinq kilomètres carrés de routes et
de rivières qui se croisent à angle droit, d’exploitations agricoles en
faillite et de crêtes rocheuses. Peuplés de fantômes, d’animaux et de femmes
seules.» Bûcherons, fermiers, vieux hippies, jeunes artistes ou adolescentes
rebelles, les personnages de ces nouvelles vivent à la frontière de la
civilisation et du monde sauvage, dans des endroits reculés du Vermont. Tous
cherchent à donner un sens à leur solitude et à leurs rêves, au cœur d’une
nature à laquelle ils sont, souvent malgré eux, viscéralement liés. L’eau noire
et glacée des lacs, l’odeur des champs en juin, la senteur de la résine, les
forêts à perte de vue… Robin MacArthur évoque avec puissance et grâce cet
univers à la fois âpre et beau, où se reflète l’âme de ses habitants. Âgée d’une trentaine d’années, Robin MacArthur est originaire du
Vermont, où elle vit toujours aujourd’hui. Elle a créé avec son mari un groupe
de musique folk baptisé Red Heart the Ticker, et ses nouvelles ont été publiées
dans de nombreuses revues littéraires au cours des dernières années.
CONTRE MOI – LYNN STEGER STRONG – SONATINE
Comment pardonner à nos enfants?
Comment ne pas leur pardonner? Un premier roman bouleversant. Une révélation. Faire
souffrir malgré soi, quoi de pire? Et quel meilleur terrain pour cela que la
famille? Si Ellie, vingt ans, est animée des meilleures intentions envers ses
parents, professeurs à Columbia, elle ne peut empêcher son existence de
déraper. Mauvaises fréquentations, drogue, sa vie part peu à peu à vau-l’eau.
Sa mère, Maya, décide de l’envoyer en Floride, afin de lui donner une chance de
repartir à zéro. Si Ellie accepte bien volontiers cette seconde chance, elle va
néanmoins commettre là-bas une erreur irréparable. Et plus rien ne sera jamais
comme avant. Jusqu’où les parents portent-ils la responsabilité des erreurs de
leurs enfants? Pourquoi dans une famille les ressemblances sont-elles parfois
plus lourdes à assumer que les différences? Derrière le suspense, Lynn Steger
Strong évoque de façon terriblement juste et poignante les relations
mère/fille, la profondeur et les limites de l’amour maternel, et la complexité
infinie des liens familiaux. Un roman bouleversant.
LES JOURS ENFUIS – JAY MCINERNEY – DE L’OLIVIER
Pour Russell et Corrine Calloway, la
vie new-yorkaise est un rêve : lancements de livres, vernissages et sorties
dans la haute société se succèdent; ils ont des métiers qu’ils adorent, une vie
de famille parfaite, un loft à TriBeCa et passent leurs vacances dans les
Hamptons. Mais tout cela a un revers: Russell, éditeur indépendant, peine à
faire fonctionner sa maison. Corrine, quant à elle, se consacre à aider les
plus démunis que compte cette ville incroyablement riche. Leur vie de couple
est subitement mise à l’épreuve quand Russell se lance à corps perdu dans la
publication d’un roman dont il veut faire un succès, tandis que Corrine
retrouve Luke, l’homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du
11 Septembre... Les Jours enfuis est le plus «salterien» des romans de Jay
McInerney. Car les héros ont vieilli. La folle énergie des années 90, le
cynisme des années 2000 ont cédé la place à une forme de nostalgie. On retrouve
dans Les Jours enfuis tout ce qui fait de Jay McInerney un des écrivains les
plus brillants de sa génération: l’humour, la légèreté, l’élégance, et cet art
de croquer avec férocité la comédie sociale.
COYOTE – COLIN WINNETTE – DENOËL
Quelque part au cœur de l’Amérique,
dans une bicoque isolée au fond des bois. Des parents couchent leur fillette de
trois ans, comme tous les soirs. Le lendemain matin, ils trouvent un lit vide.
La petite a disparu sans laisser de traces. La mère raconte les jours qui ont
suivi: les plateaux télé sur lesquels ils se rendent, avec son mari, pour
crier leur désespoir, l’enquête des policiers, puis le silence, l’oubli. Mais
la mère dit-elle toute la vérité? Maniant la plume comme un Poe des temps
modernes, Colin Winnette nous laisse entrevoir les divagations d’un esprit
détraqué, d’autant plus angoissantes que cette mère est aveugle à sa propre
folie. Coyote est un conte sur la noirceur et la folie des hommes, un roman
profondément marquant, difficile à lâcher et encore plus à oublier. Un conte
noir et cruel, made in America.
LES INSÉPARABLES – STUART NADLER – ALBIN MICHEL
Dans la famille Olyphant, tout le
monde connaît une période de sérieuses turbulences. Il y a d’abord Henrietta,
l’aïeule, âgée de 70 ans et veuve depuis peu, qui doit faire face à des
difficultés financières depuis la mort de son mari et accepte à contrecœur que
soit réédité l’essai qu’elle a publié dans sa jeunesse; jugé franchement trash
à l’époque, Les Inséparables est depuis devenu culte mais a valu à son auteur,
féministe engagée et universitaire accomplie, d’être rejetée par ses pairs. Au
même moment, sa fille, Oona, décide de se séparer de son mari, un loser qui n’a
jamais accepté de grandir depuis qu’ils se sont rencontrés sur les bancs de la
fac, et s’installe quelque temps chez sa mère. Quant à Lydia, la fille
adolescente d’Oona, aussi brillante et indépendante d’esprit que sa mère et sa
grand-mère, elle est acceptée comme pensionnaire dans une école très
prestigieuse, mais l’expérience tourne vite au cauchemar lorsqu’une photo
d’elle dénudée commence à circuler parmi les autres élèves.
RODÉO – BORIS FISHMAN – BUCHET CHASTEL
À huit ans, Max est un petit garçon
sauvage: il mange de l’herbe et de la terre, insiste pour dormir à même
le sol, parle aux animaux. Cela inquiète beaucoup sa famille adoptive – des
Juifs russes qui ont fui l’Union soviétique il y a plusieurs années pour tenter
une nouvelle vie dans le New Jersey – et surtout sa mère, Maya. Coincée
entre un mari docile et des beaux-parents envahissants, persuadée que la
réponse à tous ses problèmes se cache dans la mystérieuse recommandation laissée
par les parents de Max à sa naissance: «Ne laissez pas mon bébé
faire du rodéo», elle décide de prendre les choses en main et de partir
avec les siens à la recherche des racines de son petit. Ce voyage vers les
plaines arides du Montana viendra bouleverser l’équilibre du couple et de la
famille d’une manière insoupçonnée… Rodéo livre en creux un très
beau portrait de femme. L’auteur traite avec talent de l’exil, de l’éloignement
culturel, du mystère de l’héritage et continue d’explorer cette question:
comment nous réconcilier avec ce que nous sommes?
VIES ET MŒURS DES FAMILLES D’AMÉRIQUE DU NORD
GARTH RISK HALLBERG – PLON
Après le succès
phénoménal de City on Fire, la redécouverte du premier
ouvrage de Garth Risk Hallberg. Une étude étonnante sur les moeurs de la
famille américaine. Depuis des années, les Hungate et les Harrison coexistent
pacifiquement dans une banlieue de New York. Mais lorsque le patriarche d'une
des familles décède, les survivants doivent faire face à la rude réalité:
s'adapter ou être confrontés à l'extinction. À travers soixante-trois entrées
abondamment illustrées, cet ouvrage chronique les émotions et les événements
qui jalonnent la vie, de l'enfance à l'âge adulte, de ses personnages. Qu'on le
lise de manière linéaire ou aléatoire, cet abécédaire révèle, comme dans un
bestiaire, l'âme de cette espèce étrange mais tellement universelle: les
habitants des banlieues américaines.
LES DOUZE BALLES DANS LA PEAU DE SAMUEL HAWLEY – HANNAH TINTIN – GALLIMARD
Samuel Hawley, marginal, cambrioleur et passionné d'armes à feu, a sur le corps douze cicatrices de blessures par balles. Loo, sa fille de douze ans, aimerait en savoir plus sur sa mère morte en couches. Un road-movie à travers les États-Unis, entrecoupé du récit des événements qui provoquèrent chaque balafre de Samuel.
D’UN FEU SANS FLAMMES – GREG HRBEK – PHÉBUS
Ce 11 août, la jeune
Skyler voit un objet métallique tomber du ciel à toute vitesse sur le Golden
Gate Bridge. Tout explose. Le monde bascule dans une réalité sociale et
politique radicalement différente de la nôtre. Pendant des années, le
gouvernement américain fait la guerre hors de ses frontières et confine les
Musulmans dans les anciennes réserves indiennes du grand Ouest. Puis, un jour,
le bruit des canons s’éloigne. Dans un quartier pavillonnaire, Dorian, le petit
frère de Skyler grandit. Il a seize ans quand un voisin adopte un orphelin
musulman. Les temps changent. Ou pas. Auteur de La Chute du zeppelin avant la
nuit tombée, étonnant roman qui lui avait valu le très
convoité prix James Jones, Greg Hrbek vit à New-York. D’un feu sans flammes est
son second roman, une étonnante uchronie sans complaisance, politique et
poétique.
AU CIRQUE – PATRICK DA SILVA – LE TRIPODE
Écrit comme une enquête policière, Au Cirque met en scène six personnages pris dans le tourbillon d’une tragédie familiale. Une langue crue, tout à la fois burlesque et terrifiante, nous plonge dans un monde où pèsent le passé et les secrets. En quatorze chapitres, quatorze stations, le roman s’achemine vers l’élucidation du drame, et son effroyable banalité.
DANS UNE COQUE DE NOIX – IAN MCEWAN – GALLIMARD
«À l’étroit dans le ventre de ma mère, alors qu’il ne reste plus que quelques semaines avant mon entrée dans le monde, je veille. J'entends tout. Un complot se trame contre mon père. Ma mère et son amant veulent se débarrasser de lui. La belle, si belle Trudy préfère à mon père, John, poète talentueux en mal de reconnaissance et qui pourtant l’aime à la folie, cet ignare de Claude. Et voilà que j'apprends que Claude n’est autre que mon oncle : le frère de mon père. Un crime passionnel doublé d’un fratricide qui me fera peut-être voir le jour en prison, orphelin pour toujours! Je dois les en empêcher.» Il y a quelque chose de pourri au royaume d’Angleterre du XXIesiècle… Après L’intérêt de l’enfant, Ian McEwan n’en finit pas de surprendre et compose ici, dans un bref roman à l’intensité remarquable, une brillante réécriture d’Hamlet in utero.
46 commentaires
Oh là là, Les jours enfuis, je sens qu'il va faire mal, celui-là ! J'ai hâte !
RépondreSupprimerLe Jay McInerney m'intrigue aussi. Après avoir dévoré "Trente ans et des poussières" et "La belle vie", j'ai envie de poursuivre. J'ai l'impression, ici, que les personnages ont vieilli.
Supprimereuh .. tu arrêtes quand ? hein ? comment on doit faire ! bon certains, ouf - ne me tentent pas et certains te ressemblent tellement ! moi je reste sur les Gallmeister .. ma mère me répète que j'ai assez de livres (elle a vu les nouvelles piles ci et là) donc je fuis !!
RépondreSupprimerMoi, m'arrêter?! Tu rêves?
Supprimerouiiiiii !! hihihii
SupprimerEn voilà une jolie sélection! En cette rentrée de Pâques, bonne résolution: au moins 1h de lecture par jour. Donc, peut-être me pencherai-je sur le cas d'"un feu sans flammes", de "dans une coque de noix", de "Coyote" et de "la dent du serpent"?...
RépondreSupprimerOh! On prends des résolutions à Pâques? Du coup, ça me donne envie d'en prendre aussi! La tienne est excellente et ne devrait pas trop être difficile à respecter!
SupprimerJe vois que plusieurs titres t'intéressent. Ta pàl est capable d'en prendre encore?!
Beaucoup de jolies sorties! J'ai démarré Les inséparables hier soir ;) Très tentée par Rodéo et Au cirque. Le roman de Ian McEwan m'intrigue également
RépondreSupprimerBon... nous avons, à ce que je vois, les mêmes tentations!
SupprimerAvais-tu lu le premier roman de Stuart Nadler?
Pour le moment, je dois me calmer face aux nouvelles tentations avec le programme que j'ai (emprunts à la biblio, mois belge, prêts, derniers achats....). Mais je dois dire que certains titres m'ont l'air très intéressants!!
RépondreSupprimerOh oui je te souhaite de belles lectures au soleil! Mon frère vit à Montréal pour le moment donc je suis votre météo :)
Je dois aussi me calmer, mais il y a des oeuvres dont je ne peux faire l'impasse!
SupprimerJ'ignorai que ton frère vivait à Montréal. Comptes-tu venir le visiter?
le recueil de nouvelles LE CŒUR SAUVAGE – ROBIN MACARTHUR me tente beaucoup !!
RépondreSupprimerJ'te comprends. Moi, dès qu'il s'agit d'un Terres d'Amérique, je deviens hyper curieuse et, plus souvent qu'autrement, je craque!
SupprimerLe nouveau Ian McEwan me tente! Avais-tu lu son précédent? "L'intérêt de l'enfant"?
RépondreSupprimerTous les autres sont des découvertes!
J'attendais "L'intérêt de l'enfant" en poche. Ce sera l'occasion de renouer avec McEwan, pas lu depuis une dizaine d'années!!!
SupprimerTu n'as jamais rien lu de Lionel Shriver?
Non... c'est grave docteur? :-)
SupprimerHeureusement, ça se soigne! Prescription: une dose de "Il faut qu'on parle de Kevin".
SupprimerJ'ai vu le film qui en est tiré! Quelle claque ! Ça me plairait de voir les ressemblances/différences entre les deux versions.
SupprimerJe prends note de ta prescription ! ;-)
J'ai aussi vu le film. Évidemment, j'ai préféré le roman! Plus détaillé et mieux tourné. Une GROSSE claque!
Supprimer:( Mes commentaires n'apparaissent pas chez toi. J'avais laissé un long truc hier. Je ne sais pas si celui-ci va fonctionner.
RépondreSupprimerOh! Ça m'embête, ça. Celui-ci apparaît, mais l'autre? Pas vu...
SupprimerBon... alors je reprends! Je disais que j'ai noté assurément Le cœur sauvage, c'est vraiment celui qui me parle le plus. J'aime les nouvelles et le thème global de celui-là me parle beaucoup!
SupprimerCoyote je suis mitigée. Je l'ai noté mais je ne suis pas du tout certaine d'aimer. Ça va dépendre vraiment comment c'est tourné. J'ai quand même ajouté à ma liste, mais j'attendrai de lire un ou deux avis avant pour me faire une idée. N'empêche, c'est intrigant. C'est le "Poe des temps modernes" qui m'attire...
Le Garth Risk Hallberg je note, mais je veux lire City on Fire avant (qui est dans ma PAL).
Trois titres, c'est pas si mal!
Pareil, "Le coeur sauvage", c'est certain pour moi. Avec les nouvelles de Terres d'Amérique, j'ai rarement été déçue. Pour "Coyote", je vais aussi attendre de voir des avis avant de décider. Pour le Garth Risk Hallberg, j'ai hâte de voir si tu trouves, comme moi, que "City on Fire" à 250 pages en trop!
SupprimerTrois titres, c'est déjà beaucoup!
Je te dirai pour City on Fire. Je me prépare à lire ce pavé. J'ai lu tellement de choses dessus... Que ça ressemblait à L'immeuble Christodora (livre que j'ai ADORÉ), que c'était trop long, etc... Je verrai bien ;)
SupprimerTu as adoré "L'immeuble Christodora"? J'ai été incapable de dépasser cinquante pages. Mauvais timing, je pense...
SupprimerC'est vrai? :O J'ai ADORÉ ce roman-là, tellement que je ne m'en suis pas remise et que j'ai lu plein de livres sur New York par la suite (il m'en reste encore dans ma PAL). J'ai tellement aimé Mateo...
SupprimerIls vont en faire une série télé. Je vais me lancer dessus quand ça va sortir.
Je pense le relire, quand il sortira en poche.
Il y a des coups de cœur, on dirait, qu'on n'explique pas!
C'est vrai qu'il y a des coups de cœur qu'on n'explique pas!
SupprimerEt quels autres livres sur New York as-tu lus par la suite? 2-3 titres?
Gravesend de William Boyle que j'ai beaucoup aimé. C'est très noir mais je surveille attentivement ce que cet auteur écrira d'autre. Ça été une belle découverte!
SupprimerJ'ai lu New York pour le meilleur et pour le pire, un recueil particulier de nouvelles, récits, compte-rendus, sur l'accessibilité du logement et les inégalités sociales dans la Grosse Pomme.
Et puis j'ai quelques autres titres dans ma PAL qui sont à lire ;)
Et dire que je n'ai jamais lu William Boyle! Ça manque à ma culture, non?
SupprimerJe note "New York pour le meilleur et pour le pire". Le sujet et la diversité des points de vue piquent ma curiosité. Ne serait-ce que pour Jonathan Dee, Dinaw Mengestu, Jonathan Safran Foer et Zadie Smith... Merci pour la découverte!
Ça me fait plaisir! Je trouve que c'est un recueil qui vaut la peine. Je ne l'ai pas souvent croisé sur le net, mais si on s'intéresse aux gens, à l'aspect social de la littérature, c'est un livre très intéressant.
SupprimerPour Boyle, il ne faut pas confondre avec William Boyd (que je n'ai jamais lu non plus). Je suis tombé sur Boyle en cherchant des livres sur New York. C'est très noir et assez triste, mais j'ai aimé Gravesend, pour l'atmosphère, l'écriture, la couleur qu'il donne à son texte. Il a un recueil de nouvelles en plus de ce roman mais il n'a pas encore été traduit. Je surveille ça parce que je veux vraiment le relire. Avant d'être auteur, il est disquaire et c'est une autre chose qui m'attire bien ;)
Eh bien, justement, j'avais confondu avec William Boyd qui, très franchement, ne m'attire pas trop! La noirceur et la tristesse, j'adore en littérature! Tu as dû le remarquer, d'ailleurs. Sans doute parce qu'ils sont absents de ma vie depuis un bon bout! Je compense par les livres!
SupprimerGravesend me tente fort. En poche en plus? Je vais tenter de mettre la main dessus. Intéressant, un disquaire-auteur!
Alors je te souhaite une bonne découverte! J'espère que ça te plaira autant qu'à moi :)
Supprimerohhhh mais c'est quoi cette liste où tout me fait envie????
RépondreSupprimerpfff je pensais être tranquille jusqu'à la rentrée de Septembre, mais le Printemps est vraiment riche en sorties de qualité!
J'ai eu la même réaction, pensant être tranquille d'ici la rentrée d'automne! Et puis non!
Supprimersont trop méchants avec nous ! plus le temps de se poser !
SupprimerJe ne te le fais pas dire!
SupprimerOh! Tellement de tentations ici! Malheureusement, je me suis laissée tenter par la paresse et une passion d'enfance bref, je suis dans un trip de bd de science-fiction.
RépondreSupprimerMalheureusement? Au contraire! Bon trip!
SupprimerJe viens de finir "au cirque " grâce à toi. Repéré aujourd'hui dans ma librairie habituelle et lu dans la foulée...outch...! Particulier comme roman. Je vais me souvenir de cette famille un moment c'est sur...
RépondreSupprimerRien lu encore de Shriver mais son dernier me tente bien.
Donc, "Au cirque" est un petit roman? Il n'arrive ici qu'en juin! Il vaut le coup?
SupprimerIl faut lire au moins un roman de Shriver... Elle est incroyable! Je suis vraiment curieuse de son prochain, que je vais dévorer dès sa parution.
Vilaine tentatrice ! Je note les Gallmeister et les Albin Michel (surtout celui de Stuart Nadler !!), mais aussi "Coyote" qui me fait envie ! Ben voila, il va falloir rajouter des étagères à ma bibliothèque :o)
RépondreSupprimerEn parlant de Stuart Nadler... Je suis en train de le lire pour mon club de lecture. Si l'intrigue ne révolutionne rien jusqu'à maintenant, j'accroche fort sur la construction éclatée. Est-ce que tu avais lu son roman précédent?
SupprimerJe me suis ennuyée à la lecture des Inséparables.
RépondreSupprimerJ'ai tellement aimé Il faut qu'on parle de Kevin que j'ai lu les quatre romans de Lionel Shriver qui ont suivi mais elle n'a cessé de me décevoir.
Je cherche les mots pour parler des "Inséparables". J'ai eu du mal à le terminer...
SupprimerPareil pour moi, rien n'égal "Il faut qu'on parle de Kevin". J'ai bien aimé "Big Brother", toutefois, pour le thème différent et la façon de l'aborder. Mais "Tout ça pour quoi" et "Double faute"m'ont déçue. J'espère que ce nouveau roman nous décevra pas trop!
De Mc Ewan, je lirai certainement un autre roman pour commencer car je n'ai encore rien lu de cet auteur. LEs autres auteurs, je ne les connais pas sauf Lobo antunes. J'ai acheté trois romans de cet auteur et j'ai hâte de découvrir sa prose...
RépondreSupprimerJ'avoue n'avoir jamais lu un roman de Mc Ewan en entier... Il y a toujours quelque chose qui me freine. Tantôt le style, tantôt l'intrigue, tantôt la légèreté. Bref, j'ignore si je tenterai ma chance à nouveau. Peut-être!
SupprimerLobo Antunes... Un de mes auteurs chouchous (tellement mal aimé). Sa prose est complexe, mais une fois adapté, c'est un réel plaisir, comme j'en ai rarement connu avec un auteur. Il a un sens de la métaphore qui me laisse bouche bée. Je n'ai pas lu les trois derniers, mais j'ai tout lu ceux qui précèdent... Lesquels as-tu achetés?