Je n’arriverai pas à te parler de ces deux livres. Pour y parvenir, je devrais me creuser la tête plus qu’à l’habitude et, du même coup, décortiquer mon émotion. Je préfère pas. Je veux zieuter ces deux livres, que je laisse traîner dans le salon, et me rappeler l’émotion qu’ils ont fait naître.
Ce que je peux te dire, c’est que Sarah de Leeuw et Lee Maracle sont de redoutables conteuses. La musique dégagée par leurs mots est envoûtante, les images qu’elles peignent sont vibrantes. Ce que je peux te dire aussi, c’est que je pense acheter plusieurs exemplaires des essais de Sarah de Leeuw et les offrir. Ne rien dire d’autre que «Lis ça». Ce que je peux te dire encore, c’est que Le chant de Celia figure parmi les meilleurs romans autochtones canadiens que j’ai lu ces dernières années, aux côtés de Les étoiles s’éteignent à l’aube et de Birdie. C’est un roman sinueux, exigeant. Pour une fois, les quelques pointes de réalisme magique ne m’ont pas effrayées. Je ne t’ai pas dit grand-chose, presque rien. Mon laconisme dit tout.
Le chant de Celia, Lee Maracle, trad. Joanie Demers, Mémoire d’encrier, 2021, 320 p.
Là où ça fait mal, Sarah de Leeuw, trad. Jean-Marie Jot, Leméac, 2021, 144 p.
Bah dis donc, peu de mots mais d’une efficacité redoutable et donc il faut absolument que je lise ça !
Absolument! Impérativement! Ils sont incontournables, malgré le fait qu’on en entend trop peu parler.
C’est court mais très persuasif. Deux noms que je m’empresse de noter !
Tu fais bien! J’ai prêté le recueil de Sarah de Leeuw à Electra et l’effet est le même. Pour ma part, je n’ai jamais rien lu de tel. Sa façon d’écrire et de faire des liens est incroyable.
Pour le dernier roman de Lee Maracle, j’ai adoré qu’on soit loin des clichés et de la caricature trop souvent habituels. Un excellent roman autochtone.
Comme quoi ne rien en dire est parfois suffisant surtout quand on connaît ta franchise et tes exigences….. 🙂
Tu me trouves exigeante?!!!
Oui mais comme souvent les lectrices assidues….. Alors parfois cela casse et parfois c’est le bonheur absolu 🙂
C’est vrai… on fait difficilement dans la demi mesure et… c’est très bien ainsi!
Tes quelques mots sont très parlants. Je ne peux qu’aller regarder tout ça de plus près!
Tu verras que le détour en vaut la chandelle!
Même en disant peu, tu donnes envie! Là où ça fait mal en premier.
Ça fait quatre exemplaires que j’offre de Là où ça fait mal ! C’est tout dire!
j’ai tenté trois fois de laisser un commentaire mais impossible via mon iPad GRRR
du coup je le fais via mon ordinateur
évidemment je te rejoins pour le recueil ! et j’ai hâte de lire Lee dont j’ai déjà eu la chance de lire un roman (tu te souviens?)
Bizarre… Quoiqu’avec ma nouvelle plateforme, rien ne m’étonne!
J’ai hâte de te lire sur le recueil. Tu l’avais lu avec tant d’avidité!
Là où ça fait mal est une série d’essais, si je comprends bien ? Bon, de toutes façons, je viens de noter les deux titres dans mon carnet à rallonge … Pour me donner bonne conscience, j’y est rayé cinq titres ( parce que j’ai acheté les livres hier, pas parce que je les ai lus ^-^)
Oui, c’est une série d’essais. La façon qu’elle a d’entrelacer le personnel et le social est percutante. Son regard est fascinant. Dommage qu’il soit si court, ce recueil. C’est certain que je vais le relire.
Bravo pour les cinq titres rayés! Ton carnet à rallonge compte encore beaucoup de titres? Le mien a perdu beaucoup de pages. Je suis, pour ainsi dire, à jour entre mes envies et ma PAL. C’est une première!
J’ai commencé hier soir un des livres que tu m’as si gentiment offerts. Journée pluvieuse, aujourd’hui. Raclage de feuilles (heureusement) remis. Je vais pouvoir me replonger dans ma lecture. Je le dévore…
Je lis très peu d’essais mais comme il est court, (même si tu le regrettes), c’est au contraire un atout pour moi ! Je vais aller le commander en librairie demain avec deux ou trois autres titres, histoire de rayer d’autres titres du carnet, et d’équilibrer mes provisions sur les étagères à une cinquantaine … C’est à peu ce qu’il me faut de PAL chez moi pour être angoissée à ne pas savoir quoi lire !
C’est L’adversaire que tu lis ? Bon courage pour les feuilles ( qui devraient faire un effort pour s’envoler d’elles mêmes et te laisser lire tranquille).
Je lis, comme toi, très peu d’essais. Lorsqu’il m’arrive d’en lire un, je suis à peu près certaine qu’il me plaira, pour une raison ou une autre. Je prends peu de risques!
Une étagère à une cinquantaine. Bravo! C’est un bel équilibre, je trouve, entre le trop peu et le trop-plein. J’oscille entre ce chiffre et 30. C’est ma zone de confort!
Je lis bien L’adversaire. Je le termine ce soir. Quelle claque! Tu n’aurais pas mieux tombé. Merci encore pour ce petit cadeau très apprécié. J’ai lu hier avec mon dernier (et délicieux) thé offert! Pour le feuilles, le week-end prochain est là!
J’avais loupé ce billet !! Et voilà, c’est commandé (et non, je ne dirai pas ce qu’il en, de MA liste de souhaits !!)… !
Tu ne peux pas me faire ça! Je veux savoir!