La question à 100 piastres: les blogues littéraires font-ils vendre des livres?
J’ignore LA réponse à cette question, mais en raboutant mon opinion à la vôtre, on parviendra peut-être à un début de réponse.
Depuis que je suis une lectrice assidue d’une dizaine de blogues littéraires, j’ai délaissé la lecture des pages littéraires des grands médias au profit des blogues. Il m’arrive encore de lire à l’occasion les cahiers livres du Devoir et de La Presse, les pages littéraires des Inrocks et de Télérama.Mais pas systématiquement, comme c’était le cas auparavant. En fait, je n’y trouve plus mon compte. J’y trouve plutôt de la prévisibilité, du copinage et des calculs éditoriaux.
Les personnes qui tiennent un blogue littéraire le font par choix. Elles ne sont pas rémunérées et ne sont pas tenues de parler exclusivement des dernières parutions. Elles ne sont habitées que par l’envie de communiquer leur passion et de la partager. Aussi, ce que je trouve dans les blogues littéraires, c’est de l’inattendu, des surprises et des avis subjectifs colorés.
Un coup de cœur de X a de grandes chances de devenir un coup de cœur pour moi aussi, parce que nous avons une même parenté littéraire. De la même façon, si X a un coup de cœur pour un auteur qui m’est inconnu, les chances sont très fortes que j’aille voir plus loin. Pour ne donner qu’un exemple: si je n’avais pas lu sur un blogue un billet tentateur sur Incandescences de Ron Rash, jamais je ne me serais arrêtée devant ce recueil de nouvelles. Et il est peu probable que j’aie eu envie de poursuivre en achetant Une terre d’ombre, Le monde à l’endroit, Un pied au paradis et en demandant en sp Le chant du Tamassee. Par ailleurs, les blogues permettent de s’étendre, de ratisser plus large et de citer plus longuement, ce qui a pour effet de donner plus envie – ou non – de découvrir tel ou tel livre. Dans la presse écrite, chaque mot est calculé. Aussi, c’est plus difficile de s’épivarder!
Les blogues littéraires font-ils vendre des livres? Dans mon cas, la réponse est claire: OUI! Et quand je lis, dans un commentaire, que X a découvert tel roman en passant par chez moi et l’a apprécié, j’en suis vraiment très heureuse!
Un sujet plus épineux, maintenant: les sp – ou services de presse ou livres reçus gratuitement.
Avant de tenir mon blogue, j’achetais pour environ 250 $ en livres mensuellement, toujours dans des librairies indépendantes. Depuis que je reçois des sp, ce montant est passé à 150 $ en moyenne. Au bout de l’année, ce sont 1800 beaux dollars bien investis. Au final, j’achète peut-être un peu moins de livres, mais comme je partage mes lectures plutôt que de ne les garder que pour moi et mon entourage proche, j’aime à penser que mon blogue contribue à faire vendre ou emprunter en bibliothèque un tout petit peu plus de livres!
Avec une moyenne de 350 visites quotidiennes, j’ose espérer que mon blogue a acquis une certaine visibilité. (J’ignore si c’est peu ou beaucoup, je n’ai pas de point de comparaison, et là n’est pas la question.) Mais si 350 personnes lisent ou parcourent une chronique sur tel livre et aient ensuite envie de l’acheter ou de l’emprunter à sa bibliothèque, c’est déjà ça de pris. Pour les attachés de presse et les éditeurs, c’est de la publicité gratuite (ou presque, si on soustrait le prix de l’enveloppe et de la poste). La place réservée à la littérature est de plus en plus restreinte et le marché du livre au Québec est un très petit marché. Plus un livre fait parler de lui, plus il a de chance de se retrouver entre les mains des lecteurs. Que mes choix littéraires en influencent certains, que mes mots donnent envie à quelques lecteurs de découvrir un livre et aient plaisir à le savourer, mon but sera atteint.
Les blogues littéraires font-ils vendre des livres? Parlons-en!
© unsplash | Christin Hume
Je pense que les blogs font en tout cas lire plus et lire différemment. Si quelqu'un dont j'aime normalement les lectures encense un livre, j'ai envie de le lire aussi. Je n'ai jamais vraiment lu les critiques de livres des journaux, par contre les blogs m'intéressent parce que c'est plus facile de comparer vraiment avec ses propres goûts pour savoir si on va aimer ou non un livre. De mon côté ça n'a rien changé à mes achats de livres, je n'en achète pas beaucoup comme tu le sais. D'ailleurs j'ai les yeux sortis de la tête devant ton budget mensuel de livres. Ta maison doit déborder de tous bords tous côté! Je n'emprunte pas plus ni moins non plus, j'emprunte et je lis différemment peut-être. Les blogs me permettent d'être au courant de parutions de livres que je n'aurais jamais croisé autrement ou de livres plus anciens que je ne connaissais pas.
Une dizaine seulement ?
J'avais fait mon mémoire sur l'influence des médias dans la création du best seller et j'avais rédigé toute une partie sur les blogs justement… C'est une vaste question 😉
Hum, à bien y réfléchir, les blogs m'ont fait découvrir des auteurs, des romans, qu'ensuite j'ai achetés ou empruntés. Il arrive qu'un visiteur me dise avoir aussi acheté ou emprunté suite à un de mes billets. Ce n'est pas beaucoup beaucoup, mais un peu quand même. De toute façon, si cela ne faisait pas (un peu) vendre ou lire, les blogueurs n'auraient pas de SP, ou beaucoup moins.Après tout, un avis de lecteur non rémunéré et 'comme tout le monde' a de l'importance, on sait que c'est du vrai!Si un livre soulève de l'enthousiasme sur un blog avec lequel j'ai des affinités littéraires, je sais que je peux y aller de confiance (et il ne s'agira pas du bouquin récent d'un auteur dont on parle dans plein d'hebdomadaires.
Ce qui est certain c'est que si les maisons d'éditions envoient autant de SP aux blogueurs, c'est qu'ils y trouvent un intérêt. Ce n'est pas par amour du livre et envie de nous gâter uniquement 😉
J'ai beaucoup aimé parcourir ton article. Je pense également que les blogs favorisent la vente de livres pour toutes les raisons que tu viens d'énumérer. Chaque jeudi, il y a un bavardage autour du ivre sur mon blog et je pense que je consacrerai un billet sur le sujet, en prenant soin de proposer un lien par ici 🙂
Pendant très longtemps, je me fiais également aux critiques littéraires des magazines pour choisir mes futures lectures, mais également (tu n'en parles pas) les coups de coeur mis en avant par les libraires (je me sens proche de deux personnes, l'un au rayon policier de la FNAC, je le cite car il a lu Kem Nunn et Nic Piazzolo un peu après moi et bien avant tout le monde!) et une librairie rue Joffre qui met en avant les mêmes livres que moi..Bref, je m'égare – j'ai été longtemps abonnée au magazine Elle .. pour sa section Livres car ce magazine féminin y consacre deux pages minimum, souvent 3 ou 4 ce qui est très rare de nos jours et je trouvais leurs avis constructifs. Mais j'en avais marre de payer ce prix-là pour ne lire que ça.Comme toi,en découvrant l'univers des blogs littéraires,j'ai eu l'impression d'entrer dans un nouveau monde,une sorte de librairie immense où je peux piocher à loisir tel ou tel livre (et la chance d'avoir une BM très bien achalandée) ! Je continue de lire les articles \ »Livres\ » quand je tombe sur une revue ou un magazine, un réflexe devenu automatique et parfois je note. Savoir si on participe à la vente, disons que oui, comme toi, je suis ravie quand quelqu'un a envie de lire un livre après avoir lu ma chronique mais c'est souvent de grands lecteurs, mais je pense surtout qu'on a le \ »pouvoir\ » de mettre en avant certains livres passés totalement à côté des médias classiques. Quand je vois le tapage fait, lors des rentrées littéraires, autour d'une dizaine de livres et qu'on oublie totalement les autres – bref, je suis ravie de pouvoir partager des lectures dont peu de gens parlent.Je regarde (comme toi) des chroniques télévisuelles et Gérard (ou sa collègue) mentionnait un petit livre – ce livre fonctionne très bien. La démarche de l'attachée de presse ? Elle l'a envoyé à des dizaines de blogueurs (sauf moi snif hihihi) et ça a fonctionné, d'abord parce que les blogueurs ont adoré le roman (très important) et donc hop les autres blogueurs ou lecteurs ont eu envie de le lire et le livre bat les records de vente … depuis les médias classiques s'en emparent, donc les blogueurs ont peut-être réussi à faire passer ce premier roman au devant de la scène.Bon, moi j'ai trop hâte de voir ta bibliothèque ! Il faudra me tirer par la manche pour me faire sortir de chez toi 😉
Sans hésiter, la réponse est OUI. D'ailleurs, il me semble que tu en as eu la preuve avec Mémé attaque Haïti pas plus tard qu'hier!!! 😉 A part ça, je suis abonnée à LIRE depuis… presque 20 ans! C'est le seul magazine qui peut me pousser à acheter tel livre plutôt que tel autre, même si parfois, je ne suis pas en phase avec leurs coups de cœur – comme une femme fuyant l'annonce, qui m'a paru trop traîner en longueur certains points. Mais bon, je découvre régulièrement des pépites grâce à eux. Sinon, il y a bien un blog québécois que je suis et qui m'inspire…
Et moi, en plus de découvrir des idées de lecture en passant sous la couette, je me délecte à nouveau de la surprise d'un nouveau verbe : s'épivarder ! :)Il va falloir que je le replace, celui-là !
Très clairement je n'achète mes livres que parce que je les ai vus sur des blogs littéraires qui aiment le même type de romans que moi. Autrefois, je lisais des magazines littéraires, je ne le fais plus du tout. Je préfère les critiques très subjectives des blogs. Et j'ai découvert les BD grâce à ces mêmes blogs !
Faudrait-il faire la différence entre le Québec et la France? Une fois de plus?Et dites-vous, blogueurs et blogueuses de tout pays qu'il n'y a pas que la vente directe, si les lecteurs demandent les livres à leur bibliothèque, c'est très bien aussi: les bibliothèques sont de très bons clients.
Je suis d'accord avec toi. On fait parler des livres et rien que ça c'est déjà beaucoup, et je suis persuadée qu'on fait vendre. Chacun bien moins que le Monde des livres, mais à nous tous…
Quand je vois l'état de ma PAL depuis que je blogue, je réponds oui sans hésiter à ta question, du moins pour ce qui me concerne 😉 Il est rare aujourd'hui que j'achète un livre au hasard, sans être inspirée au préalable par les blogs. Et tant mieux d'ailleurs, car j'ai l'impression de lire \ »mieux\ ».
Lire plus, sans aucun doute. Mais lire différemment? Différemment de quoi?C'est vrai pour moi aussi: les blogues (dont le tien) m'amènent à m'arrêter sur des livres qui n'auraient sans doute pas croisé mon chemin. Pour ce qui est de mon budget mensuel, ce sont les seuls «gros» achat que je fais. J'ai plus de livres que de vêtements!
Une dizaine dont je lis TOUT, et une autre vingtaine que je survole avec assiduité, mais dont je ne lis que les chroniques qui m'intriguent ou m'accrochent. Faute de temps, je tente de ne pas trop me disperser! Mais au printemps, j'espère avoir plus de temps pour fouiner, lire et laisser davantage de commentaires ailleurs.
Voilà un sujet de mémoire passionnant. Je ne doute pas un instant qu'il s'agit d'une bien vaste question.
Tu mets le doigt sur plusieurs points intéressants:- «si cela ne faisait pas (un peu) vendre ou lire, les blogueurs n'auraient pas de SP, ou beaucoup moins.» Assurément, mais en même temps, les attachés de presse ne peuvent pas mesurer l'influence d'un blogue sur l'achat d'un livre. Ils doivent prendre des risques. – «un avis de lecteur non rémunéré et 'comme tout le monde' a de l'importance, on sait que c'est du vrai!». C'est vrai que leur ressenti n'est aucunement influencé. Il n'a rien à gagner en encensant un livre, sinon que d'autres lecteurs aient un plaisir de lecture comparable au sien. Ce qui représente beaucoup.
Je peux être d'une grande naïveté, mais pas au point de penser que des sp sont envoyés seulement pour nous gâter et nous faire découvrir de bons bouquins! C'est certain qu'ils en retirent un certain profit. Au Québec, c'est encore plus frappant. Les blogues littéraires ne sont pas aussi nombreux qu'en France ou en Belgique. Aussi, plus il y a de visibilité pour les livres et mieux c'est!
Merci à toi! Oh oui, consacre un billet sur le sujet sur ton blogue. J'irai le lire sans faute.
C'est vrai que les coups de coeur mis en avant par les libraires m'ont parfois attirés, mais beaucoup moins maintenant, car ce sont souvent les mêmes d'une librairie à l'autre (ce qui reviens au copinage que je trouve dans les pages littéraires des journaux québécois). Moi aussi, j'achetais le Elle France pour ses pages livres! Mais plus maintenant: c'est trop cher pour quelques pages! Je pense comme toi que notre plus grand «pouvoir» est de mettre sous les projecteurs des livres qui n'ont pas une grande visibilité ou de repêcher des oeuvres qui ne sont plus sous le feu des projecteurs. Le bouche à oreille fait le reste.Et quel est ce petit livre que Gérard (ou sa collègue) ont pointé? Fascinant de voir le chemin inverse: du libraire au blogue pour finir par la presse écrite!Tu seras sans doute déçu par mes bibliothèques! Comme tu le sais, je fais souvent du ménage! Mais ce qui reste est que de l'excellent!
J'ai longtemps acheté LIRE. Encore aujourd'hui, il m'arrive de mettre la main dessus et de noter quelques titres. Mais c'est plus rare. Idem pour Pages des libraires, grâce auquel j'étais au fait des dernières parutions. Et pour \ »Mémé attaque Haïti\ »… ta patience sera récompensée! Merci pour tes bons mots. T'es fine, Véronique!!!
C'est drôle, hein, mais ce n'est que depuis qu'on se visite que je me force à sortir mes expressions québécoise les plus pittoresques!
Voilà une preuve claire que les blogues font vendre! Et si en plus cela permet de découvrir de nouveaux genres, c'est le top! Les blogues nous font souvent sortir de notre zone de confort et c'est toujours un plus, ça.
C'est vrai qu'à nous tous, on fait une différence. Là-dessus, j'ai de moins en moins de doutes!
Moi aussi, ma PÀL n'a jamais été aussi bien garnie que depuis que je consulte des blogues. Et même si parfois j'ai peur qu'elle s'écroule sur moi, j'adore l'avoir pas trop loin.
Absolument, Claude. Les bibliothèques sont de très «bons clients» et leur existence est ESSENTIELLE. Il y a bien évidemment une énorme différence entre le Québec et la France. Le nombres de médias qui parlent de livres est beaucoup plus élevé, il y a plus de maisons d'édition, plus de blogues, plus de librairies et de bibliothèques et, par conséquent, plus de lecteurs. Raison de plus pour les blogues littéraires québécois parlent au plus grand nombre de romans québécois! Mes «visiteurs» se partagent principalement entre le Québec et la France, c'est à peu près moitié moitié, avec un peu plus de Français. Quand une blogueuse française ou belge me dit qu'elle a commandé en librairie un roman québécois repéré ici, qu'elle l'a lu et apprécié au point de vouloir poursuivre avec d'autres romans «made in Quebec», je suis d'autant plus fière de nos auteur(e)s!
Lorsque j'ai créé mon blogue (il y a bientôt 10 ans), nous n'étions qu'une poignée au Québec et beaucoup moins qu'aujourd'hui en Europe. J'achetais presque systématiquement tous les livres qui obtenaient de bonnes critiques! Je me suis ruinée et ma PAL en est encore obèse! Je suis passée de Québec Loisirs aux blogues, je me peux pas dire que les autres médias m'influençaient beaucoup… Donc, pour moi c'est oui, les blogues font vendre. Peut-être moins qu'un \ »sticker\ » coup de cœur dans une grosse librairie, mais je suis convaincue que nous avons notre place. Pour les SP, je n'ai aucune honte à en recevoir. Je suis passée du \ »n'importe quoi\ » à pouvoir choisir moi-même les titres. Il y a bien les surprises de la boîte aux lettres qui me sont envoyées, mais j'y fait parfois de belles découvertes aussi… Maintenant, je suis plus modérée, je lis qu'une petite poignée de blogues et j'emprunte plus souvent à la bibliothèque. J'achète beaucoup moins, c'est vrai, mais comme toi, je pense que je contribue de façon différente au rayonnement de la littérature. Voilà! Je crois que je n'ai jamais été aussi bavarde ici! 🙂
Différemment parce que je lis des choses que je n'aurais peut-être pas lu normalement. Des choses que je ne connaîtrais pas.Je n'ai pas beaucoup de livres mais je n'ai pas beaucoup de vêtements non plus. Je porte pas mal toujours la même chose ;)Heureusement, il y a quand même les bibliothèques pour lire plus, parce que sinon je ne lirais pas beaucoup, je suis incapable de mettre autant pour acheter ce que je lis.
Ah oui et pour les sp, je n'ai pas vraiment d'opinion là-dessus, mais j'ai été sollicité la semaine dernière et j'ai décliné. C'était la première fois. Ça ne me tente pas plus que ça de m'embarquer là-dedans.
Je rejoins la plupart des commentaires. Les blogs font-ils vendre? Pour ma part, oui. J'achète la plupart de mes livres en fonction de ce que j'ai pu lire ici ou là. Bien sûr, les autres sont ceux qui n'ont été \ »influencé que par moi-même\ » (phrase étrange); un auteur que j'aime et que je suis les yeux fermés, un auteur que je veux continuer de découvrir, ou juste une curiosité via une quatrième, ou une couverture, en flânant dans une librairie – par hasard, donc. Je ne lis plus aucune critique \ »professionnelle\ ». À la rigueur, seule l'émission de François Busnel – La grande Librairie, à la télévision – peut influencer mes choix.
J'achète beaucoup plus à cause des blogs et de me libraires. Il y a les affinités littéraires et pour mes libraires, ils me proposent des livre qu'ils ont lus et aimés et qui souvent sortent des sentiers battus ( ou dont on peu parlé sur les blogs). J'ai besoin des deux !
Pour ma part, il est clair que les blogues me poussent à davantage acheter de livres. Je suis beaucoup plus soumise aux tentations qu'avant ou finalement, en dehors de quelques magazines, je choisissais beaucoup aux hasards de mes déambulations en librairies. Ce que j'aime avec les blogs littéraires, c'est qu'ils sont tenus par des lecteurs lambda qui n'ont aucun intérêt à parler de leur lecture si ce n'est le plaisir qu'ils en tirent. Aussi j'imagine que si les maisons d'éditions envoient des services presses aux blogueurs , c'est qu'ils comptent bien que ces derniers influences les ventes.
C'est plus clair maintenant! Les livres sont chez moi le seul luxe dont je ne me prive pas.Pour les sp, il n'y a pas d'embarquage là-dedans! Tu reçois un livre et lorsque tu publies un billet dessus, tu envoies le lien à l'attachée de presse. Et si tu ne le lis pas, ben ça ne change rien. Pas plus compliqué et engageant que ça! Tu devrais accepter.
Bientôt 10 ans. J'en reviens pas. Tu as toute mon admiration. Les PÀL obèse (j'adore l'expression). On est dans le même bateau!Les fameux \ »sticker\ » coup de cœur. Il faut s'en méfier… Je connais deux-trois éditeurs qui payent un prix de fou pour avoir un collant apposé sur leurs livres. Quand on parle de copinage et de marchandage… Quand j'ai appris ça, ma naïveté en a pris un coup. Pour les sp, je suis aussi beaucoup plus modérée. Le temps manque…Continuons à faire rayonner la littérature!
On se rejoins sur plusieurs points. C'est vrai aussi qu'on se procure les livres de «nos» auteurs incontournables et qu'on se laisse tenter par une 4e de couv. ou un couverture qui nous inspire. J'aime aussi ces achats spontanés!J'imagine que François Busnel fait vendre beaucoup de livres, comme Pivot auparavant. Dommage qu'au Québec nous n'ayons pas de si grands tentateurs littéraires!
C'est très très bien d'avoir les deux! Pour ma part, lorsque je vais en librairie, je sais ce que je veux et, par conséquent, je ne demande jamais conseil. Les deux seules fois où j'ai demandé conseil (ou plutôt inspiration), je n'ai pas été emballé et j'ai été réticente à redemander. Chat échaudé craint l'eau. Mais je vais retenter le coup!
C'est vrai que les blogues nous soumettent aux tentations. Heureusement que ce n'est pas un péché, car j'irai direct en enfer!Ce que je préfère des blogueurs, c'est leur liberté de choix et de ton.
Il y a quelques années, au tout début de mon blogue (sept ans bientôt), j'achetais par les suggestions que je notais sur d'autres blogues. Mais depuis, je suis plus bibliothèque car ma PÀL est tellement énorme que je me demande, à chacun de mes regards vers elle, si un jour j'aurai le temps de tout lire. Quant aux services de presse, j'en reçois mais selon mes choix avant tout et quelques surprises aussi. Je tiens mordicus à ne pas lire n'importe quoi mais lire pour le plaisir et pour ce que la lecture m'apporte comme riches découvertes. Bref, j'achète moins mais j'achète encore surtout québécois. Voilà 😉
Sept ans? Wow. Je suis très admirative… C'est pareil pour moi, je reprends tes mots: «Je tiens mordicus à ne pas lire n'importe quoi mais lire pour le plaisir et pour ce que la lecture m'apporte comme riches découvertes.»
Je trouve ça engageant moi! Devoir lire des livres, même choisis, je sentirais une pression que je n'ai pas envie d'avoir. Je n'ai pas non plus envie d'accumuler des livres. Je les mettrais où? À la limite je pourrais accepter si on m'offre un livre numérique qui me tente et encore.Si j'ai envie de lire un livre je préfère encore l'emprunter. Je choisis quand je le lis et je ne le garde pas.
Je ne vois pas ça comme un engagement, sinon personnel; une pression personnelle qu'on se met, ou non. Quant à moi, je ne peux pas dire que ça influence ma façon de lire, ni mes choix. Pour la non-envie d'accumuler, c'est autre chose, et je peux très bien comprendre.
Un article très intéressant qui nous fait nous poser quelques questions… 🙂
Avec un peu de recul, je vois que la question des sp foisonne sur FB! Méchant débat!