
Une vieille dame raconte l’histoire qu’elle a vécue lorsqu’elle était enfant. Ça se passait dans le bush de Tasmanie, en Australie. Hannah vivait des jours paisibles avec ses parents et son cochon Sam. Lorsqu’elle pouvait voir sa meilleure amie Becky, c’était la fête. Un jour, Hannah, ses parents et Becky partent en pique-nique, avec promenade en barque en prime. Une violente tempête met fin à la fête. Les parents d’Hannah se noient. Les deux fillettes survivent. Seules en forêt, effrayées et transies de froid, Hannah et Becky suivent un tigre de Tasmanie. Il les amène dans sa tanière, auprès d’une femelle qui vient de perdre ses petits, tués par un chasseur. Recueillies, puis adoptées par les bêtes, elles leur doivent la vie. Pendant quatre ans, les fillettes ré-apprendront à marcher à quatre pattes, mangeront de la viande crue, chasseront la nuit avec les tigres. Jusqu’au jour où un chasseur les retrouve, interrompant l’équilibre précaire qu’elles avaient trouvé.
Quelle histoire… Voilà un roman d’une grande puissance. Un style ultra-visuel et des descriptions crues, sanguinaires. C’est terriblement triste. Un très très grand roman pour les jeunes et les moins jeunes, inspiré du réel.
Les enfants sauvage, Louis Nowra, trad. Arnaud Baignot et Perrine Chambon, Denoël, 2014, 176 p.