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L’homme vertical · Davide Longo

 

Ça raconte l’histoire de Leonardo, écrivain et professeur d’université. Il s’est retiré pour vivre dans la solitude de son village natal après un scandale qui a détruit sa vie. Terminée l’époque où il était un père heureux, où ses cours étaient bondés d’étudiants et ses romans étaient populaires. Depuis sept ans, Leonardo n’écrit plus et a cessé de voir sa fille. Mais ce n’est pas seulement sa vie qui s’est effondrée: la barbarie s’est répandue dans tout le pays. Le monde s’ensauvage. Les gens ont peur et prennent les armes. Les lignes téléphoniques sont coupées, les banques à court d’argent, les pharmacies n’ont plus de médicaments. La vague de violence atteint les collines paisibles où Leonardo mène sa barque, l’obligeant à faire face à un nouveau monde sans loi ni repères. L’avenir est incertain. Il faut partir. Destination: la France ou la Suisse.

Une terrible odyssée commence. Je n’en dis pas plus. L’univers post-apocalyptique de Davide Longo m’a fait penser à La Route de Cormac McCarthy. Tous deux mettent en scène, en la poussant à l’extrême, la fragilité de l’écorce sociale. Mais contrairement à La Route, Longo distille une lueur d’espoir. Une lecture qui ne laisse pas indemne. Un roman juste, terrifiant aussi, implacable et suffocant. Un choc.

L’homme vertical, Davide Longo, trad. Dominique Vittoz, Stock, 2013, 411 p.

Rating: 4 out of 5.

© unsplash | Thomas Evans

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