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Ligne brisée · Katherena Vermette

J’ai une drôle d’histoire avec ce roman. J’ai essayé de le lire. Deux fois. Faut croire que je n’ai pas essayé assez fort. La première fois, j’ai abandonné après deux chapitres. La deuxième, je me suis rendue à peine plus loin. Jamais deux sans trois. Je me suis dit que la troisième tentative serait la bonne. Et ça l’a été. Une fois la dernière page tournée, je me suis demandée ce qui clochait. Pourquoi l’enthousiasme d’Electra n’était-il pas contagieux? La prémisse était excellente, pourtant, et les romans choraux, j’adore ça. Mais ici, j’ai eu l’impression que toutes les voix étaient identiques. Forcément, parmi ces voix, certaines résonnent plus que d’autres; plusieurs sont pâlottes (beaucoup moins développées, plus stéréotypées)… Un meilleur équilibre aurait été souhaitable. Mais là où le bât m’a blessée, c’est au niveau du style. J’ignore si c’est dû à une traduction boiteuse, mais j’ai trouvé l’ensemble inconsistant, sans aucune finesse. Les dialogues sont surabondants, les tournures de phrases sans éclat, les répétitions agaçantes (ça se tient la main à tour de bras, là-dedans). Reste qu’au final, j’en suis venue à bout! Ah oui, pour savoir de quoi il en retourne, va faire un tour chez Electra!

Ligne brisée, Katherena Vermette, trad. Mélissa Verreault, Québec Amérique, 2017, 456 p.

Rating: 2 out of 5.

© unsplash | Noah Rosenfield

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