Une panne sèche de lecture en 2023. Puis, une remontée en selle en 2024, interrompue par plusieurs pauses. Le fait d’avoir des semaines de travail extrêmement chargées, semaines qui se déroulent toujours devant mon ordinateur, m’amène à fuir les écrans dans mes temps libres. Je blogue moins et je passe peu de temps sur Instagram. Il reste que pour sélectionner mes prochaines lectures, les blogues et IG demeurent ma fontaine de tentations et d’inspiration.
On ne peut pas dire que mes lectures de l’année ont été nombreuses. Je lis moins, mais je lis mieux. Je lis au compte-gouttes. De l’excellent et du génial. Le bof, je le mets de côté. Sauf si le livre en question fait partie d’un challenge. En début d’année, Electra et moi nous sommes imposé un défi, qui s’est terminé en queue de poisson (ma faute!). L’idée était excellente, mais j’ai réalisé que les contraintes assombrissaient mon plaisir et mon enthousiasme. On y a mis fin avant le terme.
Mon passage au Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil m’a redonné envie de m’entourer d’albums jeunesse. Plusieurs librairies, à Strasbourg, m’ont emballée. J’en ai profité pour mettre la mains sur quelques romans qui n’arriveront pas au Québec avant la fin du mois de janvier. Te dire à quel point ma valise était pleine de livres au retour!
Pour ce bilan famélique, j’y vais à l’émotion. Mon indicateur principal? L’envie irrépressible de revenir vers eux pendant la lecture. Ça, c’est toujours un bon indicateur! Si je songe aux romans marquants de mon année, six sortent du lot.
Difficile de passer sous silence ces trois romans abandonnés dont j’attendais avidement la parution. Il reste douloureux de ne pas monter à bord du roman d’un auteur dont on lit chaque parution. C’est un peu comme une amitié qui s’égrène ou une histoire d’amour qui s’éteint. C’est arrivé trop souvent, cette année.
Au final, je me dis que mon année livresque a été plutôt satisfaisante. (Soyons indulgents avec nous-mêmes!) Pour 2025, je ne prends aucune résolution, sinon le voeux pieux de travailler moins et de lire plus! J’ai aussi dans l’idée de monter un petit corpus à lire sur un sujet précis dont je vous parlerai sous peu. J’aurai sans doute besoin de tes suggestions pour le compléter.
Et toi, si tu me lis encore, quels sont les grandes lignes de ton année livresque, ton fait marquant? Ma curiosité reste toujours en éveil!
© unsplash | Adi Goldstein
Kingsolver et Magee sont aussi dans mes tops, mais je suis bien désolé de voir Joy et Ford dans tes flops
De mon côté, Le Déluge aura marqué mon année 2024.
Je partage entièrement pour le Kingsolver et Magee. Je suis tout aussi désolée que Joy et Ford se retrouvent là. J’ai peine à le réaliser!
Le Déluge est un roman d’une force exceptionnelle. Je me suis essoufflée sur la fin, et me suis perdue par moment. Mais quel tour de force! Après Ohio, un premier roman inoubliable pour moi, il élève encore plus la barre.
Suis juste contente de te lire, 2024 fut compliquée… les livres me sauvent toujours du pire … Kiss et prends soin de toi
Je te souhaite une année 2025 plus sereine et plus simple que 2024… Moi aussi, les livres continuent de me sauver du pire. Heureusement qu’ils sont là! Prends bien soin de toi aussi.
Je ne passe pas souvent sur les blogs, voire pas du tout, sauf sur le tien de temps en temps… Je lis toujours beaucoup et me sens bien mieux depuis que je ne chronique plus mes lectures. Si je devais retenir trois livres que j’ai beaucoup aimés, je dirais : Parfois le silence est une prière de Billy O’ Callaghan, Cinq petits indiens de Michelle Good, Nos armes de Marion Brunet.
Et j’ai très envie de lire Le déluge et Retour à Belfast.
Et aujourd’hui je viens de commencer Bien-être de Nathan Hill, et je m’y sens bien.
Malgré tout, ai-je besoin de te dire que ton blogue me manque toujours autant? Tu ne chroniques plus tes lectures, mais comment arrives-tu à garder une trace de tout ce que tu lis? Ou pas besoin? Ta mémoire fait l’affaire? J’ai dans ma PAL Parfois le silence est une prière de Billy O’ Callaghan. J’attends la parution en poche, en début d’année, de Cinq petits indiens. Je vais investiguer pour le Brunet. Tu m’intrigues. Je me suis essoufflée sur Le déluge. J’en suis tout de même venue à bout. C’est grandiose. Pour Retour à Belfast, la mère et le fils restent gravés dans ma mémoire. J’hésite encore à lire Bien-être. Un jour oui, le lendemain non. Le oui finira peut-être par l’emporter! Idem pour Le Club des enfants perdus de Rebecca Lighieri. Une belle et fructueuse année à toi. xx
J’aime lire, m’attacher aux personnages, me les rappeler et les laisser aller. Plusieurs lectures marquantes en 2024 dont La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel, Ce que je sais de toi d’Éric Chacour, La trilogie de Copenhague de Tove Ditlevsen, Michelin de Maxime Legault, Amiante de Sébastien Dulude et Bonjour mon cœur de Fanny Britt. Je suis certaine que plusieurs lectures me toucheront en 2025, je les laisse venir. Te souhaite une belle année de lecture!
«J’aime lire, m’attacher aux personnages, me les rappeler et les laisser aller.» Je ne saurais mieux dire, même s’il est parfois difficile de laisser aller, tant on est attaché. J’ai adoré Amiante de Sébastien Dulude. Quelle voix! Le Michelin de Maxime Legault me fait de l’oeil. Évidemment, le Chacour est dans mon viseur…
Je te souhaite également une bonne année de lecture.
Bilan famélique ? Tout dépend du point de vue selon lequel on se place…. j’admire ta sagesse, et cette posture consistant à lire moins mais mieux. J’ai toujours en ce qui me concerne un comportement boulimique en la matière, même si je suis bien plus sévère dans mes sélections, je n’hésite plus à abandonner très vite tout livre auquel je n’accroche pas de suite ou qui ne suscite d’amblée aucune curiosité, et j’ai surtout cessé d’acheter à tour de bras des titres que je n’aurais jamais eu le temps de lire.
Et j’en ai ressenti les effets, mon année littéraire a été très bonne, vraiment..
J’avais déjà noté Morel en passant par ici. Et le seul titre que j’ai lu de Richard Ford, il y a quelques années (Canada) ne m’avait pas plu du tout, j’en avais trouvé l’écriture terne..
Je te souhaite une belle année 2025, chère Marie-Claude !
Eh ben, je te trouve aussi bien remplie de sagesse. Ta boulimie semble de plus en plus contrôlée!
Morel est… exceptionnel. À mon avis, un roman québécois qui devrait s’élever au rang de classique, tant pour sa construction que pour sa petite histoire imbriquée dans la grande Histoire. Richard Ford ne se démarque pas par son style remarquable. J’ai lu Canada aussi, sans plus. C’est un auteur que je suis (suivais!) pour la dimension sociologique qu’il met de l’avant. Mais là, la dimension autocentré m’agace définitivement trop. Je sens qu’il parle beaucoup trop de lui à travers ses personnages principaux…
Une très belle et fructueuse année à toi.
Comme Ingannmic, je serais plutôt du genre boulimique mais en abandonnant facilement ce qui ne me parle pas dès les premières pages… Parmi tes lectures, j’ai bien aimé le David Joy, quoique pas assez enthousiaste pour le chroniquer (ou trop flemmarde, hum) mais pas accroché à Demon Copperhead…
Bonne année, belles lectures !
Kathel, bien sûr Abandon dès les premières pages… Tu te rends à combien de pages avant que le couperet tombe?
Pour le Joy, c’était ton premier? Sinon, comment le qualifierais-tu, ce roman, par rapport aux autres?
Tu n’as pas accroché à Demon? Une raison précise ou un mauvais timing?
Anonyme ? non !
Pour les abandons, c’est très variable, mais ça peut aller assez vite si c’est une question de style. Si c’est une impression d’avoir déjà lu ça 100 fois, ça peut être au bout de quelques dizaines de pages, jusqu’à moitié du roman ou plus !
J’ai lu les autres romans de David Joy, celui-ci est assez différent, c’est vrai, et le fait qu’il semble porter une thèse fait qu’il m’a un peu moins plu que ses romans noirs. Mais je n’ai pas eu envie d’arrêter.
Pour Demon, c’est sans doute un mauvais timing, une histoire trop sombre, une accumulation de malheurs que je n’avais pas envie de lire à ce moment-là.
Pour les abandons, je comprends mieux. C’est pareil pour moi. Je ne me rends cependant pas à la moitié du roman! Je lance l’éponge bien avant. J’aime pouvoir lire un extrait avant de me procurer un livre. Ça donne un bon aperçu. Surtout en ce qui a trait au style.
Tu me fais douter pour le Joy. Je vais peut-être lui donner un seconde chance!
Pour Demon, je comprends mieux la raison de ton abandon. Des malheurs en cascade, c’est vrai. La lumière se fait rare, dans ce roman! Pour ma part, il tombait à pic. C’est vrai que souvent, tout est une question de timing.
J’aime toujours lire les bilans des autres, avec les livres préférés de l’année, même si je n’en ai lu aucun.
Bonne année !
Oui, c’est révélateur et éclairant, ces bilans… Bonne année à toi aussi, remplie de lectures et de voyages stimulants.
C’est gentil te me dire que mon blog te manque… Moi il ne me manque pas du tout ! 🙂 En revanche, je rentre tous les livres lus dans Livraddict, ainsi je garde une trace de mes lectures et je me souviens toujours si j’ai aimé ou pas ou moyen, parfois en revanche, je ne sais plus pourquoi ! J’ai hâte que tu lises Le silence… et donc d’avoir ton avis. Je suis à la moitié de Bien-être, c’est dense, un humour caustique, ça me plait bien. En ce qui concerne Richard Ford, je me suis tellement ennuyée avec Canada que depuis je n’ai plus envie de le lire.
J’aime bien papoter ici…
Je comprends que ton blogue ne te manque pas C’est quasiment un travail en soi! Donc, Livraddict te permet d’avoir un portrait global de tes lectures. C’est bien. Pour d’autres, ce sera Babelio ou Goodreads. Ça peut être suffisant. Hâte aussi de lire Le silence… Pour Bien-être, je vais être aux aguets, voir si ton plaisir se poursuit jusqu’à la fin. Pour Ford, on laisse tomber!
Très beau bilan et plusieurs de tes coups de coeur sont dans ma PAL, notamment Morel et le Kingsolver qui me font très très envie. Mon bilan 2024 est encore bien plus famélique que le tien mais je retiens Lorsque le dernier arbre de Michael Christie. Au plaisir de te lire en 2025.
Merci! Tu as d’excellentes lectures à l’horizon avec Morel et le Kingsolver. J’ai cessé de culpabiliser sur le nombre de livres lus en une année. Vive les bilan famélique! Mauvais timing pour moi avec Michael Christie. Je l’ai commencé, mais laissé de côté. Il n’est pas loin. Je compte m’y remettre. Il faut dire que je suis rarement déçue par les publications d’Albin Michel (Terres d’Amérique).
Au plaisir aussi de te lire!
Krawiec m’a aussi beaucoup déçu avec un autre de ses titres, je ne suis pas certain de lui donner une autre chance un jour. Par contre le Kingsolver m’attend et je m’en réjouis !
Anonyme c’est moi 😉
Jérôme! J’hésite aussi à donner une autre chance à Krawiec. Après mon coups de coeur pour ses premiers, là, ça s’essouffle.
Te connaissant un brin, tu devrais passer un excellent moment de lecture en compagne de Demon.